Séminaire

Recent advances in artificial intelligence, particularly large language models (LLMs), present novel opportunities for philosophical research. In this talk, I will outline some of these opportunities, focusing on the effort to build 'philosophically-minded' LLMs. The talk will include a discussion of recent work to build tailored LLMs centred on the works of philosophers, such as Andy Clark, Daniel Dennett, and Keith Frankish. In addition to showing how LLMs can be used to support the exploration of philosophical ideas, I will discuss how the practical project to build such systems alters our thinking in regard to prominent philosophical problems, such as the problem of constitutive relevance (in the philosophy of science) and our philosophical understanding of the extended mind. In addition, the talk will explore how suitably configured LLMs might be used to build AI systems that assist with the effort to understand the mind from a predictive processing (or active inference) standpoint. 

One of the offshoots of this work is a novel account of trustworthiness that accommodates existing accounts of human trustworthiness (in philosophy), while also informing our understanding of how to build trustworthy AI systems (in computer science). The upshot is a potential blurring of the traditional disciplinary boundaries between philosophy and engineering. While the project to build 'philosophically-minded' LLMs is easily understood as a form of engineering, it is also, I suggest, a form of philosophical practice. At a minimum, this marks a point of techno-philosophical interest that provides opportunities for interdisciplinary collaboration.

More broadly, however, AI systems raise important questions about the nature of philosophical inquiry and the methodologies used to tackle philosophical problems. By exploring these issues, the talk aims to illuminate the evolving relationship between philosophy and AI, highlighting both its theoretical significance and its practical implications for the future of philosophical research.

• En savoir plus sur Artificial Philosophy: Using AI Systems to Support Philosophical Research

La sixième séance des « Ateliers de philosophie ancienne » vient clore le travail effectué jusqu’ici sur le traité 41 de Plotin (Sur la sensation et la mémoire). À cette occasion, nous aurons le plaisir et l’honneur de recevoir Daniela P. Taormina, professeur à l’université Tor Vergata de Rome, spécialiste de Plotin et du néoplatonisme, et dernière traductrice en date du traité chez Vrin (2022). La séance sera consacrée à une discussion autour de sa traduction et de son commentaire du traité, sur des passages précis.

Toute personne souhaitant participer à la séance est la bienvenue, mais il est conseillé d’avoir lu le traité 41 auparavant (voir la synthèse du traité en pièce jointe).

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Résumé :  When we see someone or something for the first time, we often have an affective reaction to what we see: we immediately like or dislike it. This suggests that in some cases our perceptual experiences are affectively valenced. Yet the precise relation between perceptual experience and affective valence is puzzling. Is affective valence a constitutive feature of some of our perceptual experiences? 

Is it represented in perceptual content as a high-level property (Siegel, 2010)? Or is it rather a distinctive form of perceptual attitude (de Vignemont, 2023), or maybe a metacognitive feeling attached to perceptual processing (Proust, 2013)? In my talk, I will draw on recent discussions of affective valence (Carruthers, 2018, 2023; Colombetti & Kuppens, 2024) to explore the possible ways in which affect can color our everyday perceptual experiences, with special focus on the case of perceptual first impressions.

• En savoir plus sur The affective core of first impressions

Les ateliers de philosophie ancienne ont pour but de lire de manière détaillée un texte de philosophie antique. Ils ont pour vocation première de faire vivre la philosophie ancienne à l’UGA, en faisant travailler ensemble étudiants et enseignants, qu’ils soient spécialistes de philosophie ancienne ou simplement curieux de découvrir et de lire un texte philosophique. La maîtrise du grec ancien n’est pas obligatoire. Les séances sont ouvertes à tous et toutes, y compris celles et ceux qui n’ont pas assisté aux premières séances (voir la synthèse des deux premiers chapitres du traité dans les documents à télécharger).

La cinquième séance sera consacrée à la lecture de la dernière partie du traité 41 de Plotin, intitulé Sur la sensation et la mémoire. Elle sera plus particulièrement consacrée aux derniers développements sur la mémoire (chapitre 3).

Pour lire et commenter le traité, nous aurons de nouveau le plaisir d’avoir avec nous Thomas Vidart et Karine Tordo Rombaut, tous deux enseignants en classes préparatoires et spécialistes de philosophie ancienne.

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Les ateliers de philosophie ancienne ont pour but de lire de manière détaillée un texte de philosophie antique. Ils ont pour vocation première de faire vivre la philosophie ancienne à l’UGA, en faisant travailler ensemble étudiants et enseignants, qu’ils soient spécialistes de philosophie ancienne ou simplement curieux de découvrir et de lire un texte philosophique. La maîtrise du grec ancien n’est pas obligatoire. Les séances sont ouvertes à tous et toutes, y compris celles et ceux qui n’ont pas assister aux premières séances (voir la synthèse des deux premiers chapitres du traité dans les documents à télécharger).

La quatrième séance sera consacrée à la lecture de la dernière partie du traité 41 de Plotin, intitulé Sur la sensation et la mémoire. Elle sera plus particulièrement consacrée aux développements sur la mémoire (chapitre 3).

Pour lire et commenter le traité, nous aurons de nouveau le plaisir d’avoir avec nous Thomas Vidart et Karine Tordo Rombaut, tous deux enseignants en classes préparatoires et spécialistes de philosophie ancienne.

• En savoir plus sur Ateliers de philosophie ancienne. Plotin, Traité 41 : Sur la sensation et la mémoire (4)

Les ateliers de philosophie ancienne ont pour but de lire de manière détaillée un texte de philosophie antique. Ils ont pour vocation première de faire vivre la philosophie ancienne à l’UGA, en faisant travailler ensemble étudiants et enseignants, qu’ils soient spécialistes de philosophie ancienne ou simplement curieux de découvrir et de lire un texte philosophique. La maîtrise du grec ancien n’est pas obligatoire. Les séances sont ouvertes à tous et toutes, y compris celles et ceux qui n’ont pas assisté aux premières séances (voir la synthèse des deux premiers chapitres du traité dans les documents à télécharger).

Cette troisième séance sera consacrée à la suite de la lecture du traité 41 de Plotin, intitulé Sur la sensation et la mémoire. Elle sera plus particulièrement consacrée aux développements sur la mémoire (chapitre 3).

Pour lire et commenter le traité, nous aurons de nouveau le plaisir d’avoir avec nous Thomas Vidart et Karine Tordo Rombaut, tous deux enseignants en classes préparatoires et spécialistes de philosophie ancienne.

Intervenants :

Anthony Bonnemaison

Thomas Vidart

Karine Tordo Rombaut

Synthèse

• En savoir plus sur Ateliers de philosophie ancienne (3)

Les ateliers de philosophie ancienne ont pour but de lire de manière détaillée un texte de philosophie antique. Ils ont pour vocation première de faire vivre la philosophie ancienne à l’UGA, en faisant travailler ensemble étudiants et enseignants, qu’ils soient spécialistes de philosophie ancienne ou simplement curieux de découvrir et de lire un texte philosophique.

Cette seconde séance sera consacrée à la suite de la lecture du traité 41 de Plotin, intitulé Sur la sensation et la mémoire. Elle est ouverte à tous, y compris ceux qui n’ont pas assisté à la première séance.

Nous aurons de nouveau le plaisir d’avoir avec nous Thomas Vidart et Karine Tordo Rombaut, tous deux enseignants en classes préparatoires et spécialistes de philosophie ancienne.

Organisation : Anthony Bonnemaison et Thomas Vidart

• En savoir plus sur Plotin, Traité 41 : Sur la sensation et la mémoire (2)

Avec pour objectif de départ de dresser une généalogie de la logique et des actes de jugement en les reconduisant à leurs sources originaires dans l'expérience perceptive des objets, Husserl se voit amené à une clarification des effectuations préalables sur lesquelles repose l’expérience perceptive elle-même. Cette dernière s'avère ainsi être à son tour le produit d'un ensemble de synthèses que - dans la dernière période de son œuvre - Husserl ne considère plus comme des opérations appartenant à un cogito vide mais comme un "royaume des phénomènes anonymes" qui sont essentiellement intersubjectifs et revêtent également une dimension historique. L’analyse husserlienne de la genèse de l'expérience a mis en lumière des dimensions souterraines de l'expérience, qui s’articulent non seulement autour des phénomènes - aujourd’hui emblématiques de la phénoménologie - tels que la temporalité, l'affectivité ou la chair, mais aussi à travers des processus passifs de typification et d'habituation. Ces derniers permettent de comprendre comment différentes manifestations du sens qui structure notre rapport au monde émergent de cette sphère passive, qu'il s'agisse du sens des objets de perception, de celui de notre identité personnelle ou de celui de la philosophie elle-même. Les notions de “type” et de “habitus” ouvrent également la possibilité de rendre compte phénoménologiquement de ce que Husserl appelle la Urstiftung - “l’institution” ou la “création première" - de ces différentes unités de sens ainsi que de leurs transformations possibles. Dans le cadre de cette intervention, nous nous proposons d’aborder cette thématique qui reçoit aujourd'hui de plus en plus d'attention et se présente comme un point d'intersection privilégié entre la phénoménologie et des approches philosophiques critiques ou sociologiques.

• En savoir plus sur Type, habitus et institution dans la phénoménologie génétique de Husserl

Les ateliers de philosophie ancienne ont pour but de lire de manière détaillée un texte de philosophie antique.

La première séance sera consacrée au traité 41 de Plotin sur la sensation et la mémoire.

L’atelier est ouvert aux hellénistes comme aux non hellénistes. Le travail sur le texte grec sera adapté en fonction des participants.

Anthony Bonnemaison (ATER en philosophie) et Thomas Vidart (professeur de philosophie en classes préparatoires littéraires au lycée Champollion)

• En savoir plus sur Les ateliers de philosophie ancienne. Plotin, Traité 41 : Sur la sensation et la mémoire

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