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Colloque

Remembering: Analytic and Bergsonian Perspectives 3

Colloque, Workshop Du 17 novembre 2023 au 18 novembre 2023
Complément date

17/11/2023 (13h - 17h30)
18/11/2023 (9h30 - 15h)

Complément lieu

CTL

ZI de Mayencin
7, Allée de Palestine
38610 Gières
France
Schedule:

17 November 2023

  • 13:00-13:55. Bergsonian theory of memory in the causalist-simulationist debate. Hisashi Fujita (Kyushu Sangyo University).
  • 14:00-14:55. TBD. Kourken Michaelian (Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes).
  • 14:55-15:30. Coffee break.
  • 15:30-16:25. Bergson and episodic memory function. Doudja Boumaza. (Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes/Keio University).
  • 16:30-17:25. The myth of authentic memory. André Sant'Anna (Université de Genève).
  • 19:30. Dinner.

18 November 2023

  • 09:30-10:25. On the epistemic powers of memory consolidation. Uku Tooming (University of Tartu) and Kengo Miyazono (University of Hokkaido).
  • 10:25-11:00. Coffee break.
  • 11:00-11:55. Referential confabulation: A case against causalist theories. James Openshaw (Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes).
  • 11:55-13:00. Lunch.
  • 13:00-13:55. Making a case for authenticism about accuracy conditions of episodic memory. Denis Perrin (Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes).
  • 14:00-14:55. Localisation in time: A lost context of the taxonomies of memory in the 19th century. Yasushi Hirai (Keio University).

 

Organisateurs : Kourken Michaelian (CPM, Université Grenoble Alpes), Doudja Boumaza (CPM, Université Grenoble Alpes/Keio University), Yasushi Hirai (Keio University), Hisashi Fujita (Kyushu Sangyo University). 

Contact

Kourken Michaelian

Kourken.michaelianatuniv-grenoble-alpes.fr (Kourken[dot]michaelian[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Visioconférence

Lien direct vers évènement : https://phil-mem.org/events/2023-bergson.php
 

L'esthétique incarnée en contexte artistique

Colloque Du 11 octobre 2023 au 12 octobre 2023
Complément lieu

MACI ( Maison de la Création et de l'Innovation)
339 avenue Centrale
Domaine Universitaire
38400 Saint-Martin-d'Hères

Informations et réservations : https://sfr-creation.univ-grenoble-alpes.fr/fr

Session II : CORPS, COGNITION ET DANSE

Après le succès, les 19 et 20 mai 2022 à l’UGA, d’un premier colloque international ayant posé les fondements nécessaires à la définition de l’esthétique incarnée en contexte artistique et tracé les contours de ses différents enjeux et domaines d’application, cette seconde édition, prévue les 11 et 12 octobre 2023 à l’UGA, porte l’ambition de se concentrer plus spécifiquement sur les liens entre corps, cognition et danse. Il s’agit d’établir un dialogue fécond et interdisciplinaire, encore trop rarement proposé, entre chercheur·euse·s en esthétique incarnée, théoricien·ne·s et praticien·ne·s de la danse. Comment les domaines de l’esthétique incarnée (embodied aesthetics) et de la recherche en danse (dance studies) peuvent-ils penser et agir ensemble ? Que peuvent-ils se transmettre mutuellement ? En réunissant des philosophes, chercheur·euse·s en arts du spectacle, artistes-chorégraphes, interprètes, neurobiologistes, l’événement placera la dynamique science-art-vie en son centre.  
La définition la plus générale que l’on puisse donner de l’esthétique incarnée1 en contexte artistique est certainement celle-ci : c’est une approche qui ne détache pas le processus artistique du travail du corps, et qui affirme que les processus cognitifs qui y sont mobilisés sont, en partie au moins, constitués par des structures et processus extra-cérébraux. Dans cette perspective, une première question fondamentale se pose : si le corps est ouvertement sollicité dans la création en danse – en tant qu’il appartient tant aux moyens qu’aux fins chorégraphiques –, qu’en est-il dans l’acte de réception ? Dans le champ de l’esthétique incarnée appliquée aux arts, notamment dans l’esthétique incarnée des arts visuels et plastiques, c’est en effet le phénomène de réception esthétique qui a été le plus étudié. Lorsque le ou la destinataire de l’œuvre est revendiqué incarné.e, c’est le plus souvent parce qu’on l’estime indissociable, certes bien sûr d’un corps extra-cérébral, c’est-à-dire indissociable des propriétés constitutives du corps affectif, vivant, vécu et actif, mais aussi comme indissociable d’un environnement avec lequel il ou elle entre en interaction. Ce faisant, le phénomène d’expérience esthétique incarnée, que proposent par exemple Paul Crowther, Mark Johnson, Alva Noë, Alfonsina Scarinzi, Richard Shusterman, Bruno Trentini ou Wolfgang Tschacher, n’est que rarement une expérience purement incarnée au sens étroit d’une liaison essentielle du système cognitif à un système biologique vivant auto-organisé, auto-poïétique et autonome. Il suppose non moins une ouverture constitutive et active sur le monde. Chez Shusterman, l’expérience esthétique est une véritable praxis corporelle qui fait du corps esthétisé un « lieu d’expérience et de signification2 » dans l’action. Chez Crowther, la réception d’une œuvre est incarnée en raison de la réciprocité ontologique qui se joue entre le sujet esthétique et le monde dans une perspective écologique. Chez Noë, cette expérience est incarnée car elle est fondamentalement perceptuelle, étant entendu que la perception est un acte sensorimoteur. Chez Scarinzi, on retrouve une théorie active de la perception esthétique et plus largement une approche non seulement incarnée, mais aussi contextuelle et dynamique de l’expérience esthétique.  
Dans ce colloque, nous souhaitons : d’une part, continuer à interroger la conception esthétique adossée au cadre théorique général de la cognition incarnée, en l’appliquant au cas spécifique de la danse, de la création d’une chorégraphie à sa réception, en passant par l’élaboration et la ransmission d’une technique, ou encore par les pratiques de training et d’improvisation3 ; d’autre part, interroger les théoricien·ne·s et praticien·ne·s de la danse sur leur propre interprétation d’une pensée qui serait incarnée, ainsi que sur l’expression ou l’exploration de cette dernière dans leur art ; et enfin, favoriser l’échange interdisciplinaire dans une perspective d’enrichissements et d’apprentissages réciproques.
Plus précisément encore, ce colloque international interdisciplinaire porte trois ambitions principales :
1)   envisager et sonder les différentes applications de la théorie générale de l’esthétique incarnée en danse, sous la forme, par exemple, d’études de cas artistiques ou d’expérimentations directes. Une analyse des études relativement récentes menées sur le rôle des neurones miroirs dans l’appréhension de la danse sera ici particulièrement la bienvenue. L’idée soutenue est, dans ce domaine, la suivante : si je suis face à un spectacle de danse sans que je ne sois moi-même versé.e dans la pratique de la danse, je peux malgré tout me faire une idée des compétences implicites requises dans l’exécution des mouvements proposés et y trouver une forme de plaisir. Cette compréhension automatique, presque instinctive, se définit comme une forme de compréhension du corps par le corps, comme une forme de connaissance pratique (know how) qui place du cognitif sur le terrain même du corps préconscient.
2)    Interroger les théoricien·ne·s et praticien·ne·s de la danse sur leurs pratiques et leurs conceptions d’une pensée incarnée. Une question se pose dans ce contexte : si, en philosophie de l’esprit, le mind-body problem précède largement l’émergence des sciences cognitives – et plus encore, naturellement, leur tournant dit incarné –, qu’en est-il de cette question dans les dance studies ? On sait par exemple que Mabel E. Todd a mené, au début du XXème siècle, une étude particulièrement influente sur les effets réciproques de la pensée et du corps dans le champ de la danse (Le corps pensant, 1937) et des pratiques psychosomatiques. Alors, pourquoi le champ de la cognition incarnée ne touche-t-il finalement que de loin la recherche en danse ? Est-ce parce que cette idée que la danse est une pratique incarnée est trop évidente pour être interrogée et théorisée ?Est-ce plutôt parce que les dance studies ne voient pas l’intérêt d’un dialogue avec les sciences cognitives ? Est-ce encore parce que le champ très anglo-saxon de l’embodied aesthetics n’a pas encore atteint celui de la recherche en danse et, par extension, des dance studies ? Bref, l’expression embodied dances pourrait-elle faire sens ?
3)    Proposer plusieurs temps de partages et d’échanges multimodaux. Articulées aux conférences, des tables rondes (et tournantes) entre les chercheur·euse·s permettront de mettre à l’épreuve de l’interdisciplinarité quelques-uns des thèmes majeurs mobilisés dans l’esthétique incarnée : l’expérience phénoménologique ou micro-phénoménologique, l’empathie émotionnelle, le pathique, les liens de continuité entre l’expérience incarnée et la pensée abstraite, la cognition sociale, la simulation incarnée, les neurones miroirs, la proprioception, la kinesthésie, l’ideokinesis, etc. Des temps de performance et des workshops se proposeront en outre de mettre la théorie de l’esthétique incarnée en pratique et d’associer ainsi aux moments d’analyse conceptuelle des temps d’expérimentation vécus en chair et en corps. Ces trois objectifs se combinent à une ambition générale de plus grande envergure : continuer à faire connaître la ligne de recherche, à la fois jeune et prometteuse, de l’esthétique incarnée en contexte artistique, en proposant un deuxième acte de cette première manifestation scientifique lui étant dédiée en France.
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Signes, symboles, symptômes : les manifestations du sens dans l'espace public

Colloque Du 1 mars 2023 au 2 mars 2023
Complément date

9h30-17h

Complément lieu

En présentiel :
Maison des langues et des cultures
salle Jacques CARTIER
Domaine Universitaire

A distance
Via Zoom :
https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/98505593862?pwd=azdoUmk1OE5NSl…

Meeting ID: 985 0559 3862
Passcode: 493883

Colloque de doctorants en Sciences Humaines

L’affirmation des identités religieuses et culturelles interpelle les sociétés contemporaines sécularisées, en Occident et partout dans le monde. Que signifie l’expression de ces « signes » dans l’espace public ? Sont-ils inhérents à un « sens » du politique lui-même ou sont-ils extérieurs, voire opposés, à la constitution d’un « espace public » ? Le signe révèle-t-il, cache-t-il, détourne-t-il ? Doit-il être interprété comme un symbole d’un sens transcendant ou, au contraire, comme le symptôme de quelque chose qui ne parvient pas encore à faire sens dans l’immanence du social ? Comment une identité peut-elle se dire en participant pourtant à l’élaboration d’une architecture collective, à l’habitation d’un « monde commun » ? Que nous disent les signes de la perception de soi, de l’image de l’autre, de l’étranger, de la constitution d’un récit culturel, religieux ou anthropologique au sein d’une société et d’une époque ?

Ce colloque, organisé par des doctorants en sciences humaines, se proposera d’étudier cette question de manière interdisciplinaire, avec des apports en philosophie, histoire, géographie, droit et lettres. Nous nous interrogerons sur le statut du signe et des « signes des temps » dans des contextes intellectuels et historiques différents, à l’entrée d’une nouvelle période historique avec l’exemple de l’Antiquité tardive et du Haut Moyen Âge (Axe 1). Puis, nous nous intéresserons à l’espace urbain comme lieu de manifestation d’un sens dans l’espace public (Axe 2). Dans un troisième temps, nous traiterons de la place du symbolisme religieux dans la constitution des identités civilisationnelles et culturelles contemporaines (Axe 3). Par ailleurs, nous réfléchirons à l’expression du sens dans l’espace public par rapport aux cadres normatifs actuels, sur le plan civique et juridique (Axe 4).

Enfin, nous terminerons par aborder la notion de sens non pas seulement comme une manifestation d’une identité extérieure au sein de l’espace public mais en nous interrogeant sur la transcendance inhérente à la notion même de politique (Axe 5).

 

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Philosophie analytique de l’esprit

Colloque Du 30 juin 2023 au 1 juillet 2023
Complément lieu

CTL (amphithéâtre)

ZI de Mayencin
7, Allée de Palestine
38610 Gières

Programme/Schedule:

30/06/2023

  • 09:00-09:15. Accueil/Welcome.
  • 09:15-10:15. Keynote: Berkeley, Reid and perceptual learning. Rebecca Copenhaver (Washington University in St. Louis).
  • 10:15-10:30. Pause café/Coffee break.
  • 10:30-11:15. From mind to Geist: The normative turn in the philosophy of mind. Samuel Vitel (Université de Poitiers/Université d'Ottawa).
  • 11:15-12:00. Metacognition and episodic memory's accuracy. José Carlos Camillo (Federal University of Goiás).
  • 12:00-13:30. Déjeuner/Lunch.
  • 13:30-14:15. Situating trace minimalism: The role of protentional intentionality in episodic memory. Francesca Righetti (Ruhr Universität Bochum)
  • 14:15-15:00. A sensory-motor account of episodic memory. Yi Zhao (École Normale Supérieure - PSL).
  • 15:00-15:15. Pause café/Coffee break.
  • 15:15-16:00. Cravings, désirs addictifs, désirs ordinaires : qu’est-ce qui les distingue ? Rachel Frenette (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne).
  • 16:00-16:45. The epistemic value of sexual fantasy. Mathilde Cappelli (Université de Genève).
  • 16:45-17:00. Pause confort/Comfort break.
  • 17:00-18:00. Keynote: Remembering aesthetically. André Sant'Anna (Universität zu Köln).
  • 19:30. Dîner/Dinner.

01/07/2023

  • 09:15-10:15. Keynote: Memory identification. Fabrice Teroni (Université de Genève).
  • 10:15-10:30. Pause café/Coffee break.
  • 10:30-11:15. Are mental images picture-like? Sacha Behrend (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - Institut Jean Nicod).
  • 11:15-12:00. Appearance kinds as the upper limit of the admissible contents of vision. Quentin Coudray (École des hautes études en sciences sociales - Institut Jean Nicod).
  • 12:00-13:30. Déjeuner/Lunch.
  • 13:30-14:15. La question de la conscience des grands modèles de langage (LLM) : une évaluation. Éloïse Boisseau (Aix-Marseille Université).
  • 14:15-15:00. Acting as a way of grasping. Miloud Belkoniene (University of Glasgow).
  • 15:00-15:15. Pause café/Coffee break.
  • 15:15-16:45. Table ronde/round table: Comment obtenir et faire un post-doctorat/How to get and do a postdoc.
    • Nikola Andonovski (Marie Skłodowska-Curie Individual Fellow, Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes)
    • Kristina Liefke (Junior Professor, Institut für Philosophie II, Ruhr-Universität Bochum)
    • Christopher Jude McCarroll (Assistant Professor, Institute of Philosophy of Mind and Cognition, National Yang Ming Chiao Tung University)
    • Jonathan Najenson (postdoc, Spatial Perception and Memory Lab, Technion - Israel Institute of Technology)
    • James Openshaw (Marie Skłodowska-Curie Individual Fellow, Centre for Philosophy of Memory, Université Grenoble Alpes & postdoc, Ruhr Universität Bochum)
    • André Sant’Anna (Humboldt Postdoctoral Researcher, Universität zu Köln & SNSF Ambizione Fellow, Université de Genève)
  • 16:45-17:00. Pause confort/Comfort break.
  • 17:00-18:00. Keynote: Multimodal perspective and the propositional-attitude view of episodic memory. Kristina Liefke (Ruhr Universität Bochum).

Organisateurs/Organizers: Juan Álvarez (CPM, Université Grenoble Alpes), Kourken Michaelian (CPM, Université Grenoble Alpes).

Organisation et contact

Kourken Michaelian
(kourken.michaelianatuniv-grenoble-alpes.fr (kourken[dot]michaelian[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr))
Juan Alvarez

 

L’esthétique incarnée en contexte artistique : Définitions, enjeux, applications

Colloque Du 19 mai 2022 au 20 mai 2022
Complément date

Jeudi 19 mai : 9h30 - 18h15
Vendredi 20 mai : 9h30 - 19h15

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI), UGA

L'Amphithéâtre pour les conférences
Live Arts Lab pour les workshops

Ces rencontres internationales ont pour ambition de faire connaître la ligne de recherche, d’expérimentation et de création de l’esthétique incarnée, en proposant la première manifestation scientifique lui étant dédiée en France. Conférences, performance et workshops de Practice based research seront ainsi associés, pour mieux situer ces rencontres internationales à l’intersection de la pratique et de la théorie, de la philosophie et des arts de la scène.

L’esthétique incarnée que nous souhaitons mettre à l’étude et à l’épreuve dans ces rencontres internationales s’entend dans le sens d’une esthétique incarnée forte, qui implémente l’esthétique au-delà du corps cérébral redéfini en un corps sentant, vivant et actif. Cette approche procède d’une théorie générale de la cognition appelée cognition incarnée qui désintellectualise la cognition, au sens où elle ne la considère pas comme étant de part en part intellectuelle et lui reconnaît des dimensions émotionnelle et sensorielle essentielles. Nous souhaitons interroger la conception esthétique qui s’appuie sur ce cadre théorique général, et en particulier les effets et les enjeux de cette esthétique incarnée sur le processus artistique : de la création à la réception d’une œuvre ou d’une performance, en passant par l’élaboration et la transmission d’une pratique.

Ces rencontres internationales, en associant conférences et workshops en recherche-expérimentation, portent ainsi trois ambitions principales :

1) tenter d’apporter une ou plusieurs définitions de l’esthétique incarnée, qui demeure un champ extrêmement hétérogène en raison de sa jeunesse ;

2) envisager et sonder les différentes applications de la théorie générale de l’esthétique incarnée dans le milieu artistique – vivant, visuel, littéraire, performatif, etc. ;

3) expérimenter les enjeux de l’esthétique incarnée, notamment pour comprendre le fonctionnement du processus artistique, depuis la création jusqu’à la réception, en passant par la transmission d’une pratique.

Partenaires

Alice Dupas, Laura Fanouillet, Denis Perrin, Gretchen Schiller
UGA, IPhiG, UMR 5316 Litt&Arts

 

Alice DUPAS alice.dupas [at] ens-lyon.fr

 

 

 

Interpréter le Tractatus : thèmes, problèmes & enjeux de la première philosophie de Wittgenstein

Colloque Du 17 février 2022 au 18 février 2022
Complément lieu

Amphithéâtre de la MSH-Alpes
1221 Avenue Centrale
Saint-Martin-d'Hères

Le centenaire de la parution du Tractatus logico-philosophicus (1921-1922) de Wittgenstein constitue une occasion de revenir sur cet ouvrage désormais classique dont l’interprétation demeure un véritable défi pour les chercheurs. L’objectif de ces journées d’étude est d’approfondir quelques thèmes de réflexion importants de la première « manière de penser » de Wittgenstein qui jalonnent l’itinéraire intellectuel proposé par l’ouvrage et peuvent ainsi être décisifs pour l’interpréter, en particulier pour identifier ses enjeux et ses difficultés.
     Alors que les débats se sont au cours des dernières décennies structurés autour de l’opposition entre lectures ineffabilistes et anti-ineffabilistes, une prise de recul d’un siècle sur le contenu du Tractatus permet de porter un nouveau regard sur des questions que ses premiers lecteurs considéraient comme plus fondamentales : dans quelle mesure l’ouvrage peut-il être compris comme un véritable système logique ? Que penser de la comparaison par Wittgenstein des propositions pourvues de sens à des images de faits ? Quelle approche de la pensée et du calcul logique peut alors résulter de ces célèbres analyses ? En quoi établissent-elles un lien entre la conception originale de la logique proposée dans le Tractatus et des questions ontologiques, par exemple à propos de l’idée de possible ou des éléments simples dont se compose le monde, ces « choses » ou « objets » dont toute tentative de caractérisation semble devoir faire face à des difficultés logico-philosophiques insurmontables?  
     Sans prétendre à l’exhaustivité, les communications réunies lors de ces journées pourront constituer un parcours thématique au sein de la première philosophie de Wittgenstein pour souligner à la fois son importance pour l’histoire de la philosophie et l’actualité de certains de ses enjeux majeurs.

Souveraineté et néolibéralisme

Colloque Du 4 octobre 2021 au 5 octobre 2021
Complément lieu

Maison de la Création et de l’Innovation (MACI)
621 avenue Centrale
38400 Saint-Martin-d'Hères

MSH-Alpes
1221 Av. Centrale
38400 Saint-Martin-d'Hères

 

Colloque interdisciplinaire organisé par la MSH-Alpes, dans le cadre de son axe Langages & Politiques, en partenariat avec l'IPhiG, PACTE, l'UMR Triangle et avec le soutien de Grenoble INP - UGA.

Le concept de néolibéralisme fait l’objet, depuis au moins une dizaine d’années, d’une intense appropriation politique et militante, du fait d’un ensemble de réflexions théoriques visant à en apprécier l’intérêt et la portée, en regard notamment du libéralisme classique et de ses variantes déjà répertoriées (anarcho-libéralisme, ordolibéralisme, etc.).

L’hypothèse de travail de ce colloque n’est pas tant de se fonder sur une (nouvelle) définition univoque du néolibéralisme que de l’étudier au prisme de la notion de souveraineté en allant  chercher la signification de ce concept, du côté proprement politique, d’un raidissement autoritaire du libéralisme classique. Ce qui implique la reconnaissance explicite du rôle de l’État et des institutions publiques dans la construction d’une société de marché.

Plutôt que de chercher à donner une description unique et définitive d’un courant théorique protéiforme, il s'agira d'étudier comment se regroupent sous ce label les différentes modalités par lesquelles les décisions gouvernementales ont, depuis plusieurs années ou décennies, articulé la logique du marché à une reprise en main autoritaire de la puissance publique, dont les effets se font ressentir aussi bien sur le plan intérieur que sur le plan extérieur.

La notion de souveraineté apparaît alors comme un point où se concentrent les difficultés de telles logiques contemporaines de gouvernement d’où un  retour en force du concept de souveraineté dans le débat public, un concept qui se voit ainsi réapproprié par à peu près l’ensemble du spectre politique.

La question cruciale est alors de savoir si et à quelles conditions la souveraineté, dont la définition paraît désormais cristalliser les enjeux fondamentaux du débat politique contemporain, permettrait en effet un tel renversement des tendances autoritaires de la vie politique contemporaine.

Ce colloque interdisciplinaire a donc pour objet d’étudier les modalités de ce débat autour de la souveraineté dans ses rapports avec le néolibéralisme ainsi que de fournir une plateforme d'échanges aux chercheuses et chercheurs travaillant sur le sujet depuis différentes perspectives inscrites dans le champ des sciences sociales.
 

Ce colloque est proposé en format hybride, il peut donc être suivi soit en présentiel (à Grenoble), soit à distance en visioconférence (Zoom).
Gratuit sur inscription obligatoire (ouverture des inscriptions du 7/09/2021 au 30/09/2021 : https://souverainete-21.sciencesconf.org/ )

Programme et affiche

Mémoire en réseau

Colloque Du 27 avril 2021 au 28 avril 2021
Complément lieu

En ligne – sans inscription

Zoom:https://univ-grenoble-alpes-fr.zoom.us/j/98433477441?pwd=aHJCNFp0eHpyU1…

ID: 984 3347 7441
Passcode: 095831

Premier colloque interdisciplinaire de l'axe "Mémoire en réseau" de la MSH-Alpes, consacré à la recherche sur la mémoire à Grenoble.

L'axe "Mémoire en réseau" regroupe des chercheuses/chercheurs grenoblois.e.s de différents laboratoires dans le but de promouvoir les collaborations interdisciplinaires sur des thématiques comme la mémoire collective, les mémoires erronées, la méta-mémoire ou encore la dimension incarnée de la mémoire.

Ce premier colloque est conçu comme l'occasion pour la communauté grenobloise de recherche sur la mémoire de mieux se connaître en permettant aux représentant.e.s des différentes unités de recherche (statutaires, doctorants, post doctorants) de présenter leur perspective de traitement de la mémoire et leurs résultats principaux.

Programmes des journées

IA : Que faire de la transparence technique ?

Colloque Du 8 octobre 2020 au 9 octobre 2020
Complément lieu

Amphithéâtre de la Maison de la création et de l’innovation
339 avenue Centrale
38400 Saint-Martin d'Hères

Informations : tyler.reigeluthatuniv-grenoble-alpes.fr (tyler[dot]reigeluth[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Colloque international organisé dans le cadre de la Chaire Éthique & IA de l’Institut MIAI à l’Université de Grenoble-Alpes

Le déploiement de processus algorithmiques capables d’apprendre à partir de données et de participer activement à une pluralité de pratiques sociales (dépistage de cancers, évaluation du crédit, recommandation de contenus culturels, etc.) pose la question de leur « transparence ». Mais la teneur de ce terme, dont l’attrait semble irrésistible et la valeur irréfutable depuis une vingtaine d’années, est loin d’être aussi évidente qu’il n’y paraît. En effet, il semblerait qu’on soit face à une double transparence, caractérisée par une tension encore peu ou faiblement problématisée.

Le colloque s’organisera suivant trois axes thématiques qui ne correspondent pas forcément à des distinctions disciplinaires :
1. Normes techniques : Comment la transparence se traduit-elle sur le plan technique ? Quelles sont les techniques pour rendre le dispositif transparent à l’utilisateur ? A quoi correspond-t-elle du point de vue des pratiques des ingénieurs ? Quelles sont les aspects auxquels l’audit d’un système algorithmique devrait faire particulièrement attention ?
2.Cadres épistémologiques : Comment déterminer si ou quand un système technique esteffectivement connu ? De quels critères disposons-nous pour rendre les systèmeslisibles ? Quels publics et quelles compétences sont présupposés par cettetransparence ? Quelles sont les limites contextuelles ou structurelles qui empêchentd’accéder pleinement au fonctionnement du système ?
3.Perspectives politiques : Quelles exigences normatives devons-nous avoir envers laconception et la régulation des systèmes algorithmiques ? Comment ces exigencesdoivent-elles être informées par les normes techniques et les cadres épistémologiques ?Ces systèmes techniques ont-ils des spécificités qui réclament des modes de délibérationet de régulation distincts ?
 

Inscription auprès de : seddik.benlaksiraatuniv-grenoble-alpes.fr (seddik[dot]benlaksira[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Un lien Zoom sera communiqué à celles et ceux qui souhaitent suivre le colloque à distance.

Remembering: Analytic and Bergsonian Perspectives (Franco-Japanese workshop)

Colloque Du 28 octobre 2019 au 29 octobre 2019
Complément lieu

Centre de philosophie de la mémoire
Bâtiment CTL
7, allée de Palestine
38610 Gières
 

Organisé par le CPM(Centre for Philosophy of Memory) et le PBJ(Project Bergson in Japan)

Confirmed speakers (titles and abstracts TBA):

 

See also the Project Bergson in Japan site.

Organizers: Yasushi Hirai (Fukuoka), Kourken Michaelian (Grenoble).

More information : CPM

Kourken Michaelian kourken.michaelian [at] univ-grenoble-alpes.fr
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