Surveillance algorithmique : le modèle chinois et occidental

La question de la surveillance est récurrente avec le déploiement de techniques d’intelligence artificielle de plus en plus sophistiquées. Elle peut émaner des entreprises, de l’État, ou même des individus. Elle peut s’expliquer par la recherche de l’augmentation du profit, par l’évitement d’attitudes jugées problématiques ou au contraire par la promotion de comportement considéré comme vertueux. Que ce soit en Chine ou en Occident, une convergence des systèmes de surveillance est en cours, que ce soit via le capitalisme de surveillance présent dans ces deux civilisations ou bien par la surveillance d’État, notamment pour éviter le risque terroriste. Pour autant, des particularités culturelles expliquent la différence d’approche dans la promotion de la surveillance pour la mise en place d’un ordre moral jugé bénéfique, notamment via le système de crédit social (SCS) en Chine ou même des expérimentations similaires à Bologne, en Europe. Au cours de cette présentation, il s’agira d’exposer les ressemblances techniques et les différences culturelles pour expliquer la convergence ou la divergence des mesures de surveillance dans ces différents systèmes politiques.

Dans le cadre du Programme « Dispositifs, pouvoirs & IA »
Responsables Thierry Ménissier et Eugène Favier-Baron
Séance #1