4e de couverture
La philosophie des sciences et de la connaissance contemporaine emprunte des chemins vartés, comme en témoignent les études réunies dans ce cahier. Mais qu’il s'agisse d'analyser les relations du mythe et de la rationalité scientifique, l'histoire naturelle, les relations de l'esprit et du corps, ou la logique de la décision et du diagnostic médical, l'analyse des méthodes et de la constitution du savoir scientifique rencontre les problèmes d’une philosophie du langage. Pas de science sans discours, donc sans une langue de signes, comme le soutenait Condillac. ll ne s'ensuit pas qu'il incombe à la philosophie de construire le « langage de la science » ou à l’épistémologie de recourir exclusivement aux concepts logicolinguistiques, mais plutôt, par des enquêtes plurielles, il leur appartient de saisir les invariants de la pensée objectivante (par exemple l'explication géométrique et l'articulation de « contenus formels »).