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Enzo Lesourt, docteur en philosophie
L’anthropocène rend la Cité des hommes vulnérable, avec un dérèglement climatique qui globalise les risques de guerres civiles et de catastrophes environnementales. En à peine quelques siècles, la Modernité, qui a fait de l’accumulation sans fin de l’excédent d’énergie la solution pour durer dans la paix, a trahi sa promesse, et éviter l’effondrement de notre civilisation est à présent une urgence collective. Or, la Modernité était déjà une réponse face à un risque antérieur d’effondrement, produit par le gouvernement classique de l’excédent, fondé sur la consumation du trop-plein et incapable de contenir les guerres civiles des XVIe-XVIIIe siècles. Survivre à l’anthropocène revient donc à bâtir un gouvernement enfin durable de l’excédent, c’est-à-dire une théorie de l’écologie politique qui permette à la fois de réduire le risque d’effondrement hérité de l’ère moderne sans pour autant réactiver la menace de guerre civile issue de l’ère classique
PUF, Collection : L'Ecologie en questions
280 p.
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