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Soutenance
On September 8, 2020
dirigée par M. Thierry MENISSIER, UGA et M. Jean Marie LARDIC, Université de Nantes
Composition du jury proposé
M. Thierry MENISSIER | Communauté Université Grenoble Alpes | Directeur de thèse |
M. Jean Marie LARDIC | Université de Nantes | Co-directeur de thèse |
Mme Martine LEIBOVICI | Université Paris 8 | Examinateur |
Mme Katia GENEL | Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne | Examinateur |
M. Johann CHAPOUTOT | Sorbonne Université | Rapporteur |
M. Michaël FOESSEL | Ecole Polytechnique | Rapporteur |
La pensée arendtienne est marquée par deux thèses fortes : l’idée selon laquelle l’homme est conditionné par le milieu dans lequel il se trouve pris et qu’il contribue à modifier par ses paroles et par ses actes d’une part ; et de l’autre l’idée selon laquelle le totalitarisme constitue une rupture avec le monde et la tradition politique, au point d’apparaître comme un système ontologiquement hostile à la condition humaine.
Or la cohabitation de ces deux thèses ne va pas de soi. Hannah Arendt fait de l’activité politique un mode d’être spécifique de l’existence humaine, fondé sur la liberté d’agir, pour finalement nous décrire un système politique où cette dimension a perdu tout son sens. En mettant en perspective ces deux dimensions, cette thèse cherche dès lors à résoudre ce paradoxe d’un régime politique capable de rompre avec tout ce qui constitue l’action politique.
En procédant à une remontée méthodologique des textes arendtiens, depuis les plus récents jusqu’à ses premiers travaux sur l’impérialisme, elle montre de plus que la conception du totalitarisme comme rupture avec la condition humaine va de pair avec une autre approche faisant du totalitarisme la continuité de processus déjà en germe dans le système colonial.
Date
14h
Localisation
Salle des conseils
Maison Jean Kuntzmann
110 rue de la Chimie
Domaine universitaire de Saint-Martin d'Hères
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