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Soutenance
On December 12, 2016
Soutenance publique le lundi 12 décembre 2016 à 9h00
Cotutelle avec l'università degli studi di Torrino - Italie
Amphithéâtre de la MSH Alpes,
1221 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 St Martin d'Hères
Cotutelle avec l'università degli studi di Torrino - Italie
Amphithéâtre de la MSH Alpes,
1221 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 St Martin d'Hères
Membres du jury :
M. Philippe SALTEL, Professeur, Université Grenoble-Alpes, Directeur de thèse
M. Maurizio MORI, Professeur, Università degli Studi di Torino, Directeur de thèse
Mme Marie GAILLE, Directrice de recherche, CNRS, SPHERE, Université Paris Diderot, Rapporteur
M. Piergiorgio DONATELLI, Professeur, Università La Sapienza, Rapporteur
Mme Caterina BOTTI, Professeure associée, Università La Sapienza
M. Jean-Yves GOFFI, Professeur émérite, Université Grenoble-Alpes
Mots- clés : Ethique de la sacralité de la vie, Ethique de la qualité de la vie, Généalogie, bioéthique, éthique médicale
Résumé : Le débat entre éthique de la sacralité de la vie et éthique de la qualité de la vie se trouve au centre des discours bioéthiques (en particulier ceux en langue anglaise) depuis une quarantaine d'années. La sacralité de la vie est généralement considérée comme une éthique ancienne dont les origines remonteraient aux traditions judéo-chrétienne et hippocratique. L'éthique de la qualité de la vie, quant à elle, est souvent présentée comme une éthique moderne, née consécutivement au développement scientifique et technique qui a marqué le domaine médical depuis soixante ans. La différence entre les deux éthiques consisterait alors dans le fait que chacune d'entre elles attribuerait une valeur distincte à la vie humaine. De là découleraient des considérations morales divergentes sur certaines pratiques : euthanasie, avortement, interruption des traitements, etc. L'abondance de la littérature sur le sujet et la récurrence de l'usage des deux expressions n'empêchent pas que la portée et la signification de ces éthiques restent confuses. Cela est particulièrement évident dans les débats publics, et notamment à l’occasion de cas fortement médiatisés. Qu'entend-on par vie (humaine) ? Par sacralité ? Et par qualité ? Même au sein des « camps » apparemment bien définis, ces questions ne reçoivent pas toujours la même réponse. La présente thèse s'interroge sur la pertinence de l'opposition plus haut présentée au moyen d'une approche généalogique et d'une méthode archéologique. Elle se questionne d'abord sur l'idée commune de la sacralité de la vie et en repère les provenances multiples et hétérogènes. Celles-ci sont ensuite relues en contexte, en s'intéressant aux conditions dans lesquelles l'expression a été mobilisée, ainsi qu'aux discours qui s'y sont opposés. Ce cadre permet de porter un regard neuf sur l'apparition du débat entre éthique de la sacralité de la vie et éthique de la qualité de la vie, ainsi que sur son émergence et sa reconfiguration au sein de la bioéthique. L'enjeu est ici de fournir de nouvelles clés pour penser autrement le débat contemporain.
Résumé : Le débat entre éthique de la sacralité de la vie et éthique de la qualité de la vie se trouve au centre des discours bioéthiques (en particulier ceux en langue anglaise) depuis une quarantaine d'années. La sacralité de la vie est généralement considérée comme une éthique ancienne dont les origines remonteraient aux traditions judéo-chrétienne et hippocratique. L'éthique de la qualité de la vie, quant à elle, est souvent présentée comme une éthique moderne, née consécutivement au développement scientifique et technique qui a marqué le domaine médical depuis soixante ans. La différence entre les deux éthiques consisterait alors dans le fait que chacune d'entre elles attribuerait une valeur distincte à la vie humaine. De là découleraient des considérations morales divergentes sur certaines pratiques : euthanasie, avortement, interruption des traitements, etc. L'abondance de la littérature sur le sujet et la récurrence de l'usage des deux expressions n'empêchent pas que la portée et la signification de ces éthiques restent confuses. Cela est particulièrement évident dans les débats publics, et notamment à l’occasion de cas fortement médiatisés. Qu'entend-on par vie (humaine) ? Par sacralité ? Et par qualité ? Même au sein des « camps » apparemment bien définis, ces questions ne reçoivent pas toujours la même réponse. La présente thèse s'interroge sur la pertinence de l'opposition plus haut présentée au moyen d'une approche généalogique et d'une méthode archéologique. Elle se questionne d'abord sur l'idée commune de la sacralité de la vie et en repère les provenances multiples et hétérogènes. Celles-ci sont ensuite relues en contexte, en s'intéressant aux conditions dans lesquelles l'expression a été mobilisée, ainsi qu'aux discours qui s'y sont opposés. Ce cadre permet de porter un regard neuf sur l'apparition du débat entre éthique de la sacralité de la vie et éthique de la qualité de la vie, ainsi que sur son émergence et sa reconfiguration au sein de la bioéthique. L'enjeu est ici de fournir de nouvelles clés pour penser autrement le débat contemporain.
Date
On December 12, 2016
Localisation
Complément lieu
amphithéâtre de la MSH Alpes,
1221 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 St Martin d'Hères
1221 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 St Martin d'Hères
Distinctions
Prix de thèse UGA 2016
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